Petit patrimoine

Sur la commune de Saint-Pal-de-Mons, christianisée depuis longtemps (au moins depuis le XIe siècle), abondent les croix .
On en trouve de très anciennes, comme celle de Lichemiaille, dont l’original sculpté au XVIe siècle est visible dans le hall d’entrée de la Médiathèque communale. Une copie l’a remplacée dans son hameau d’origine. À tous les carrefours et entrées de hameaux, on voit des croix plus récentes en grès ou en métal. Ce patrimoine est entretenu et visible à l’occasion des promenades. Trois d’entre elles (celles des hameaux de la Pouyat, des Espinasses et de Bonnefont) étaient jadis bénies par le curé qui marchait en cortège avec les fidèles jusqu’à elles les jours des Rogations. Ces rites, semblables à des pélerinages, servaient à demander à Dieu et à ses saints de protéger les récoltes et de les rendre abondantes. (Sources : curé Carrot et J-F Convers)

NB : on peut estimer que ces pratiques étaient des survivances des cultes païens, retransformés par l’église catholique lors de l’évangélisation des campagnes pour ne pas heurter les vieilles pratiques paysannes. On trouve le même phénomène avec les feux de la St-Jean, eux-aussi « revisités » par le catholicisme et survivance en fait des feux allumés en l’honneur du solstice d’été, grand événement dans les populations celtes. NDLR.

Croix de hameau sanpalounes de B (Bonnefonds) à F (Fruges)

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Croix de hameau sanpalounes de L (La Bruyère) à Lichemiaille

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Croix de hameau sanpalounes de Orcines à Villedemont

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Bachats, encluses et puits dans les hameaux sanpalous de Fontlas à La Fayolle

La Commune de Saint Pal de Mons dispose d’un très riche et très varié patrimoine dédié à l’utilisation de l’eau. Il est entretenu et visible, à l’occasion d’une promenade, un peu partout sur le territoire habité. Pas de hameau sans puits bâti en pierre et mortier d’argile, à couverture et margelle de pierre (parfois une dalle de granit), recueillant l’eau d’une source et alimentant un ou plusieurs abreuvoir(s) creusé(s) dans un bloc de granit, « le bachas » en occitan, de diverses formes épousant celle du bloc de rocher utilisé. Cet ensemble est parfois augmenté d’un lavoir bâti en pierre, toujours de forme circulaire, l' »enclausa », où nos grands mères, agenouillées dans une caisse en bois, lavaient le linge en le savonnant et en le frottant sur une dalle de pierre inclinée. (source : J-F Convers).

NB : ces bachats vont généralement par trois, ce qui à raison de deux vaches par bachat, permettait soit à un gros troupeau (pour l’époque) de boire sans se gêner, soit à deux petits troupeaux de trois vaches (situation assez courante) de se rencontrer à l’abreuvoir communal. Quant aux encluses, il en subsiste deux très nettes (en-dessous de la Fayolle et à Bonnefond), elles feront l’objet d’un article particulier. NDLR

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Bachats, encluses et puits dans les hameaux sanpalous de La Vialatte à Villedemonts

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